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Sport chanbara 

Le Sport chanbara  ou "Spochan" consiste en un combat entre deux participants avec des armes égales ou différentes, de façon libre mais possédant néanmoins des règles minimum. Le «Chanbara » est une forme d'onomatopée japonaise qui exprime le bruit des sabres qui s'entrechoquent dans le combat des samourias.

Definition

Souvent assimilé au kendo, il en est totalement différent de par sa liberté de pratique, sa façon de combattre et ses nombreuses armes différentes utilisables (kodachi, choken, yari, tanto...). Le sport chanbara se veut l’héritier direct et fidèle des combats livrés entre samouraïs de par son esprit et son réalisme. En effet, à la différence d’autres arts martiaux, le sport chanbara n’a pas subi de codification extrême puisque tous les coups susceptibles de défaire l’adversaire sont admis. Les armes étant en matériaux modernes souples et flexibles, les seules protections nécessaires sont un casque et des gants sans armature rigide. Ce type d'arme ne fait que rendre ce sport plus spectaculaire car la façon de combattre peut être totalement libre, du moment que l'on respecte les règles de base du combat au sabre.

 

Armes

Les armes sont celles vendues dans le commerce et ayant reçu l’approbation de la commission sport chanbara. Elles sont noires et sans modifications.

On peut trouver 2 types d'armes :

  • Les classiques, en mousse avec une tige de plastique en leur milieu.
  • Les gonflables, développées au Japon et qui arrivent progressivement en France.

Les organisateurs se réservent le droit de vérifier toute arme qui semblerait litigieuse (forme, état d’entretien, poids, taille, …). On peut utiliser les armes suivantes :

  • le Kodachi (sabre court, 60cm)
  • le Choken (sabre long, 100cm)
  • le Tanto (poignard, 40cm)
  • le Yari (lance, au-dessous de 210cm)
  • la Naginata (hallebarde, au-dessus de 210 cm)
  • le Jhou (arme à 2 "lames" ou bâton, au-dessous de 140cm)
  • le Bou (arme à 2 "lames" ou bâton, au-dessous de 210cm)
  • le Tate (bouclier utilisé avec un Kodachi)

                                                           

 

La Tenue
Le sport chanbara se pratique les pieds nus et vêtu d’un kimono blanc avec ou sans manches (dans ce cas, un tee-shirt à manche longue et de couleur uni sera porté dessous). Il est conseillé de porte des gants, sans armature rigide.
Les pratiquants portent un casque léger pour protéger la tête.

 

            

 

 

Enseignement

L'apprentissage commence d'abord par le Kodachi puis le Choken Morote, le Nito, …

Pour l'instant, en France, seules sont enseignées les pratiques du Kodachi, Choken Morote (à 2 mains), Choken Ryote (ou libre au choix à 1 ou 2 mains), Nito à 2 mains, kodachi et choken combinés), Yari et Tanto.

 

Kata

Si la pratique du sport chanbara est très libre, elle intègre progressivement la pratique des kata

Les kata sont des enchaînements précis de techniques sous une forme entièrement codifiée (y compris les saluts) synthèse de différentes écoles anciennes. Ils se composent de séquences codifiées de combat entre deux partenaires appelés :

  • Uchitachi joue le rôle d'attaquant
  • Shitachi conclut l'action.

L'objectif du kata est l'exécution fluide sans faille des techniques et l'accent est mis sur la qualité et l'authenticité de l'exécution. Pour cette raison, les kata se révèlent très pédagogiques pour se perfectionner dans l'exécution des différentes techniques.

 

 

KI KEN TAI NO ITCHI  

La notion fondamentale du sport chanbara, comme au kend?, est le ki ken tai no itchi, l'esprit, le sabre et le corps en un) ou Kikentai itchi, autrement dit l'unité entre :

  • L'énergie (ki), qui désigne la détermination dans l'assaut. Le ki se manifeste par le kiai, le cri que pousse le combattant lorsqu'il porte une attaque.

  • Le sabre (ken), qui représente le coup porté. Celui-ci doit être délivré avec la partie valable du shinai (datotsu-bu) correctement orienté (le « tranchant » du shinai devant « couper » la partie touchée).

  • Et le corps (tai) qui désigne l'engagement du corps représenté par une frappe du pied avant au sol qui doit être exécutée dans le même temps que la coupe et le kiai.

 

KIAI

Le kiai est un cri obtenu par une forte expiration ventrale. Il permet de libérer les efforts au moment de l'assaut. En kendo, on enseigne aux débutants à crier le nom de la partie visée par la frappe (kote, men, do) pour développer le kiai. Au fil de la progression, le cri sera remplacé par un kiai plus personnel. Dans les kata les coups ne sont pas systématiquement accompagnés d'un kiai, mais le dernier coup est traditionnellement accompagné de « Ya ! » (uchidachi) et de « To ! » (shidachi).

                                

ÉTIQUETTE

La pratique du sport chanbara applique cette maxime héritée du kendo : « Le kendo commence et se termine par un salut ». Cette règle fondamentale enseignée dans tous les dojo souligne l'importance de l'étiquette qui fait totalement partie de la pratique du kendo. Les saluts (en début et fin de cours, en début et fin de combat), la façon de s'aligner dans le dojo, la manière de s'équiper, de tenir les armes hors combat etc, font l'objet d'un ensemble de conventions dont l'origine remonte à l'époque des samurai et dont le détail peut quelquefois varier selon les professeurs et les dojo. L'étiquette exprime le respect et la gratitude envers les autres pratiquants et les professeurs, mais aussi envers le dojo et le matériel.
 
(Sources Wikipédia et CNKDR)